I – Fait-on plus de fautes professionnelles en télétravail ? ✍️
La réponse est « NON ».
C’est justement l’inverse d’après une étude publiée dans l’European Financial Management Journal. Pendant la période de confinement, les manquements professionnels de 165 traders travaillant dans l’une des cinq principales banques britanniques ont été analysés.
Les résultats sont étonnants : les banquiers en remote ont commis cinq fois moins de fautes que leurs homologues en présentiel.
Selon Gleb Tsipursky, expert dans le travail à distance, l’explication se trouve du côté des bais cognitifs : les biais de confirmation & de statu quo. Ces biais incitent à tolérer les mauvaises pratiques, voire à les perpétuer.
@Courrier international
II – La France n’est pas encore le paradis du remote 🥲
Bien que les salariés français soient demandeurs de plus de flexibilité, les patrons restent réticents au télétravail. En France plus qu’ailleurs…
Selon une récente étude de l’institut Ifo et Econpol Europe, menée sur un échantillon de 42 400 répondants dans 34 pays, la France fait partie des pays où le travail en remote est le moins largement adopté.
En effet, les salariés français télétravaillent 0,6 jour par semaine en moyenne contre 1,5 jour au Royaume-Uni, 1 jour en Allemagne et aux Pays-bas, 0,7 jour en Italie et 0,9 jour par semaine en moyenne à l’échelle mondiale.
Et aux Etats-Unis, quelle est la tendance en matière de remote ?
@Capital
Aux Etats-Unis, le remote est parti pour durer !
Et oui, les américains continuent à plus télétravailler que le reste du monde.
Selon une étude prédictive de l’institut Garner, 71% des travailleurs de la connaissance travailleront encore à distance à la fin de l’année aux Etats-Unis, dont 20% en full remote.
Ces pourcentages sont bien supérieurs aux moyennes mondiales de 48% et 9% respectivement.
Et dans 10 ans ? Dans 20 ans ? Selon Garner, le nombre de jours télétravaillés aux Etats-Unis pourrait atteindre 30% à 40% d’ici 10 à 20 ans.
L’avenir sera-t-il radieux pour le remote outre-Atlantique ? La réponse de Garner est « OUI ».
@Les Echos